après avoir exprimé le soutien du groupe communiste républicain et citoyen aux modes de transport coopératif comme l'autopartage, a estimé que celui-ci, malgré ses qualités, ne contribuerait que marginalement à la réduction des émissions de gaz à effet de serre. Après avoir relevé que l'autopartage ne pouvait fonctionner qu'en milieu urbain, il a souhaité savoir ensuite si la mise en place de nombreux points de prise et de dépôt de véhicules n'entraînait pas une augmentation du nombre de places de stationnement. M. Roland Ries, rapporteur, a fait part de sa conviction que les centres-villes offraient suffisamment, voire trop de places de stationnement et qu'il ne convenait donc pas d'en augmenter le nombre. Dans son esprit, les places réservées à l'autopartage devaient donc se substituer à des places de stationnement existantes. Il a indiqué qu'une étude de 1998 du Centre d'études sur les réseaux de transport et l'urbanisme (CERTU) démontrait que le recours aux transports en commun était inversement proportionnel à l'offre de stationnement pour automobiles. Il a souligné qu'on considérait qu'une voiture n'était utilisée en France que pendant 8 % de son temps de vie, chiffre extraordinairement faible et significatif.