a indiqué que la ratification se ferait très probablement par voie parlementaire. Il a indiqué que le gouvernement tchèque avait une approche critique, mais non « sceptique », de l'évolution de l'Union européenne. La synthèse des différents courants d'opinion permet au contraire une approche optimiste.
S'agissant de la défense antimissiles et de l'installation d'une base radar sur le territoire de la République tchèque, il a souligné que cette question s'intégrait dans un ensemble plus vaste qui concernait la sécurité de l'Europe tout entière. L'expérience historique douloureuse de la République tchèque et l'appui constant des Etats-Unis sont également des éléments explicatifs de la situation actuelle. La Russie est également un partenaire très important, avec qui il importe d'être à l'écoute de ses préoccupations. Il s'est affirmé convaincu que l'Union européenne et l'OTAN avaient un intérêt commun en matière de sécurité et que ces questions devaient être abordées avec la Russie pour la convaincre qu'elle n'était pas menacée par l'éventualité de l'installation d'une base radar antimissiles en République tchèque.