a indiqué qu'il n'y avait pas eu de consensus au sein de la mission au sujet de la taxe spéciale sur les contrats d'assurance automobile, proposition dont il est l'auteur. Rappelant que l'endettement de la France représente 65 % de son produit intérieur brut et que le besoin de financement d'infrastructures de transport, notamment en matière de voies navigables (liaison Rhin-Rhône), était considérable, il a estimé que cette mesure était la seule susceptible de boucler le financement des projets issus du Grenelle de l'environnement. En effet, grâce à une large assiette d'environ 30 millions de véhicules légers, une taxe de 40 euros en moyenne sur les contrats automobiles génèrerait approximativement 1,2 milliard d'euros. Il a considéré que cette contribution de 40 euros serait modique, voire indolore, car elle représente à peine un plein de carburant ou la somme à payer pour effectuer 300 à 400 kilomètres sur une autoroute.