a estimé que ces risques n'étaient pris en compte qu'« un tout petit peu mieux ». Il a évoqué le cas d'une usine d'aliments pour bétail, située dans l'Allier, qui, pour produire de la vitamine A, a mis au point de nouvelles molécules, et dont une vingtaine de salariés ont été victimes de cancer. Il a indiqué que, lorsque le comité d'hygiène, de sécurité, et des conditions de travail (CHSCT) sollicitait un avis scientifique, les médecins conseillaient le plus souvent à la direction de réfléchir à une solution de substitution, qui ne rencontrait que peu d'écho en raison du coût trop élevé d'une telle solution. Il a regretté qu'une logique de réparation se soit imposée à la place d'une logique de prévention et s'est étonné de ce que l'affaire de l'amiante soit considérée comme un cas unique.