a alors précisé que ce montant comprenait 3,08 milliards d'euros correspondant à la soulte des industries électriques et gazières qui, gérée par le fonds pour le compte de la CNAV, faisait l'objet d'un traitement comptable particulier. Il a indiqué que les ressources du FRR, qui avaient culminé à plus de 5 milliards d'euros en 2002, s'établissaient à 1,5 milliard d'euros en 2005. Abordant les coûts de gestion du fonds, il les a estimés à 23 points de base, niveau comparable, au plan international, à celui observé dans des institutions analogues. Selon lui, une cible de 20 points de base pouvait même être ambitionnée dans un contexte d'augmentation du volume des actifs traités et d'adaptation de la réglementation applicable.
Puis M. Raoul Briet a abordé les perspectives qui s'offraient au FRR en termes de diversification des placements, de définition de son identité « d'investisseur responsable » et de clarification de son rôle à terme. Après avoir rappelé que l'horizon de décaissement des passifs passait de 2020-2030 à 2020-2040, en ligne avec les derniers travaux du conseil du COR, il a souligné que chaque euro investi par l'Etat dans le fonds ne pouvant être utilisé pour réduire la dette publique, le FRR se devait d'obtenir un rendement moyen supérieur à 4,4 % par an sur le long terme, ce taux correspondant à une estimation du coût moyen d'emprunt des sommes destinées à abonder le FRR.