En réponse, M. Raoul Briet, après avoir précisé que le fonds constituait un outil transitoire pour permettre une montée en charge socialement acceptable des adaptations à apporter au système de pensions, a estimé que la question centrale était bien aujourd'hui celle de la « taille critique » du FRR. D'après lui, il était souhaitable que le fonds soit en mesure de couvrir la moitié du besoin de financement des régimes éligibles à l'horizon 2020-2040, et indispensable qu'il en couvre au moins le tiers. Le fonds n'était donc « viable » qu'à la condition de recevoir, en moyenne, au moins 3,7 milliards d'euros par an de 2006 à 2020.
Concernant les droits de vote, M. Raoul Briet a indiqué que le « référentiel » était suffisamment précis pour guider les gestionnaires en toute circonstance, et suffisamment indicatif pour laisser une part substantielle à leur appréciation personnelle.