a estimé que l'exemple du Québec illustrait une culture et des pratiques totalement différentes de la France, où le fonctionnement des assemblées parlementaires reflétait encore une culture « machiste », selon laquelle les hommes investissent la sphère publique, tandis que les femmes sont cantonnées à la sphère privée. Après avoir évoqué l'organisation du travail législatif dans notre pays qui, selon elle, peut être dissuasive pour les femmes, elle a déploré les modifications législatives et réglementaires incessantes, qui risquent de décourager les vocations de ceux et celles qui souhaitent devenir maires d'une commune rurale. Enfin, elle a observé qu'il n'existait pas de consensus entre les partis politiques pour généraliser la représentation proportionnelle à l'ensemble des élections, ce qui constituerait, selon elle, le moyen idéal pour atteindre complètement l'objectif de parité, soulignant que l'association Parité avait pris le parti du réalisme dans le choix de ses propositions de réforme.