Ce débat est très intéressant et riche. En théorie, il faudrait s'orienter vers le choix de l'EPCC pour conduire une véritable politique territoriale. Mais lorsque l'on décide d'étudier cette formule, on nous objecte son coût, des lourdeurs et la difficulté de faire travailler ensemble des personnes qui se sentent dépossédées. La coopération territoriale est déjà compliquée pour ces raisons humaines ; la réforme de 2002 n'a fonctionné qu'en raison de la « carotte », de l'avantage concret au-delà de l'intérêt intellectuel et de cohérence. Que pourrait-on imaginer pour motiver une telle démarche, au-delà de sa cohérence théorique ?