Le Partenariat oriental, dans son volet bilatéral, est fermé à la Biélorussie. Celle-ci ne peut donc bénéficier des mesures qui s'appliquent aux autres pays partenaires, tant qu'elle n'aura pas progressé sur la voie de la démocratie. En revanche, le cadre multilatéral est ouvert. Il concerne des questions comme la gouvernance, la mobilité et l'éducation. A la suite des derniers événements, l'Union européenne a adopté de nouvelles sanctions à l'égard des autorités biélorusses et pris des mesures restrictives en matière de visas et de gel des avoirs à l'encontre des responsables de la répression contre l'opposition. Il est toutefois important de faire la distinction entre les autorités biélorusses, qui, en tournant le dos aux valeurs démocratiques, ont refusé la main tendue par l'Union européenne, et la société biélorusse qui, dans son ensemble, ne paraît pas fermée à ces valeurs.