Répondant aux intervenants successifs, Mme Sophie Boissard a indiqué :
- que la question de l'opérationnalité du centre était un enjeu central. Jugeant aisé de se livrer à des constats généraux, mais plus difficile d'élaborer des préconisations applicables et efficaces, elle a estimé que le centre n'avait justement pas pour objectif de fournir des réflexions purement conceptuelles mais de délivrer, sur chaque sujet d'étude, grâce à de multiples échanges préalables avec les différents acteurs compétents, trois ou quatre recommandations concrètement exploitables par les pouvoirs publics. Jugeant que la dimension interministérielle constituait un cadre adapté, et rappelant qu'elle n'avait pas un cursus universitaire, elle a souligné qu'elle avait justement pour mission de faciliter la transition entre le spéculatif et l'opérationnel :
- que la mise en perspective des travaux du centre à une dimension européenne, et même internationale, constituait un autre enjeu majeur. Soulignant l'importance du jugement extérieur sur les politiques publiques, elle s'est dite convaincue de la nécessité de convaincre les acteurs étrangers de la crédibilité et de l'efficacité de nos politiques nationales. Précisant qu'elle avait fait identifier les instances nationales et communautaires de prospective et qu'elle insisterait sur l'effort de communication à leur égard, elle a dit souhaiter en particulier relancer la coopération franco-allemande, notamment dans le domaine des statistiques sociales et de la jeunesse.