a, pour sa part, insisté sur les faiblesses et les oublis du projet de loi de finances rectificative pour 2010 :
- concernant le programme consacré au développement numérique, il a regretté que l'école soit la grande oubliée des investissements prévus par le grand emprunt, alors que de nombreux Etats européens ont déjà fait le choix d'investir dans des plans massifs de développement du numérique dans les écoles ;
- sur la question du haut débit, il s'est demandé si l'enveloppe d'un milliard d'euros prévue par le grand emprunt serait suffisante compte tenu de l'ampleur des besoins en couverture en très haut débit dans les zones rurales ;
- concernant le programme relatif aux transports et à l'urbanisme durables, la logique d'annulation de crédits mise en oeuvre par le grand emprunt va à contre-courant des annonces du Grenelle de l'environnement, dans la mesure où 82 millions d'euros de crédits affectés aux infrastructures de transport sont annulés ; par ailleurs, le projet de loi de finances rectificative pour 2010 ne prévoit que le financement de programmes intégrés urbains et non pas des autres réseaux alors même que le Gouvernement a lancé plusieurs projets de lignes ferroviaires à grande vitesse ;
- enfin, le rôle réel du Parlement concernant ces investissements d'avenir doit être précisé, dans la mesure où ils font l'objet de nouveaux programmes temporaires dans le budget de l'Etat, appelés à disparaître au fur et à mesure du versement des crédits ouverts par le grand emprunt.
Pour toutes ces raisons, M. Michel Teston a indiqué que le groupe socialiste ne pouvait qu'émettre un avis défavorable à l'adoption de ce texte.