a fait plusieurs remarques :
- comme pour le plan de relance, l'argumentation défendue par le grand emprunt donne l'impression que les 35 milliards d'euros de crédits ouverts viennent se substituer à des dépenses qui sont déjà ou qui devraient être inscrites au budget de l'Etat ;
- le grand emprunt ne peut pas être disjoint d'une réflexion plus globale sur l'environnement économique et fiscal et il ne prend malheureusement pas en compte, concernant l'investissement privé, les propositions relatives à la taxation des bénéfices non réinvestis formulées par l'opposition ;
- les progrès technologiques ne doivent pas être trop simplement assimilés aux gains de productivité ;
- la partie des crédits ouverts par le grand emprunt destinée à financer un dispositif de relocalisation compétitive sous-entend bien qu'il faut corriger les mécanismes qui, en amont, ont conduit les entreprises à délocaliser.