est intervenu pour apporter quelques éléments de réponse à cette question. Il a tout d'abord fait valoir que la filière bois était dans une situation globalement satisfaisante, comme en témoigne le fait qu'elle soit parvenue à maintenir ses effectifs constants au cours de ces trente dernières années à la faveur d'un net effort de modernisation et de développement de productions variées telles que papiers journaux ou des paquets.
Il a toutefois indiqué qu'une croissance rapide du secteur était peu probable pour deux raisons essentielles :
- d'une part, le fait que la maison de bois de type nord-américain ne rencontrait que peu de succès sur le marché français ;
- d'autre part et surtout, la limitation de la production réelle à environ 40 % des capacités théoriques de coupes évaluées à 100 millions de mètres cubes. Il a expliqué ce décalage par le morcellement et la mauvaise organisation d'une partie de la forêt française.