a jugé idyllique la description de La Poste que venait d'exposer le rapporteur pour avis. Il a souhaité y apporter une réserve relative à la présence postale territoriale, mission d'intérêt général reconnue par la loi de mai 2005. Il a rappelé que le financement de cette mission ne reposait aujourd'hui que sur les 140 millions d'euros d'allégements de fiscalité locale dont bénéficiait La Poste, alors qu'il serait nécessaire de trouver près de 250 millions d'euros supplémentaires, qui pèsent aujourd'hui sur le budget de La Poste. Il a déploré que l'Etat ne s'engage pas budgétairement pour une telle mission d'intérêt général, alors même qu'aucune disposition européenne ne l'en empêche, et regretté que la présence postale se trouve en conséquence réduite à des partenariats ne permettant pas la délivrance de services aussi complets que dans les bureaux de Poste de plein exercice.