a jugé que le budget qui était soumis à l'examen de la commission des affaires économiques portait sur un volet fondamental de la vie du pays, l'économie productive, autour de laquelle gravite le reste de l'activité nationale. Il s'est interrogé sur le meilleur moyen d'actionner et de « manager » cette richesse. Il a d'abord constaté le manque de lisibilité de la mission budgétaire soumise à la commission. Tout en reconnaissant que la loi organique relative aux lois de finances (LOLF) et la répartition du budget de l'Etat par missions avaient constitué une avancée importante, il a jugé regrettable de changer les règles de la loi de finances chaque année. Il a estimé que le budget devait être l'occasion de soulever trois questions : comment améliorer le pouvoir d'achat des plus modestes ? Quelle politique économique veut suivre le Gouvernement ? Quel rôle l'Etat veut-il tenir dans le domaine économique ?