Répondant d'abord à M. André Lejeune, M. Claude Lise, rapporteur pour avis, a reconnu l'écart entre les moyens développés dans le projet de budget et les ambitions affichées pour l'outre-mer. Il a ajouté qu'il fallait favoriser les initiatives locales les plus dynamiques et exprimé sa préférence pour une stratégie globale pour l'outre-mer, au contraire des politiques au « coup par coup ». Il a en particulier estimé que les problèmes auxquels était confrontée l'outre-mer n'étaient pas seulement financiers, mais encore institutionnels, et qu'il était possible de réaliser des économies considérables en simplifiant l'organisation institutionnelle de ces territoires.
Répondant ensuite à M. Adrien Giraud, M. Claude Lise, rapporteur pour avis, a approuvé les remarques concernant le manque de lisibilité des documents budgétaires, soulignant que cela avait nourri ses recommandations en matière de transparence.
Sur la question des responsabilités financières de l'Etat, il a fait valoir qu'en tant qu'élu local, il était lui-même confronté à des arriérés de paiement de plus de 40 millions d'euros au titre du RMI et de l'APA et il a renouvelé ses critiques portant sur l'indemnisation des victimes de l'ouragan Dean. Evoquant, à ce propos, le dossier des pesticides, il a insisté sur la nécessité de prévoir, pour les Antilles, un plan de dépollution, ainsi que des crédits pour la recherche, notamment en matière de dépistage de cancers.