Appelant à réagir sereinement face aux rumeurs non fondées d'une privatisation à venir de La Poste, M. Pierre Hérisson a estimé qu'il appartiendrait au Parlement de légiférer pour adapter le statut de l'entreprise publique. Soulignant que l'Etat participait au financement du service postal, à travers un fonds de péréquation de 130 millions d'euros alimenté par une partie du produit de la taxe professionnelle, il a appelé à mettre La Poste en mesure, statutairement, de bénéficier d'une augmentation de capital. Rappelant que le besoin de financement en 2007 était de près de 400 millions d'euros, il a souhaité que les 260 millions nécessaires à horizon 2011 ne soient pas alimentés par une exonération fiscale, mais par une subvention de l'Etat compensant les charges de l'opérateur.