Mme le ministre y a d’ailleurs répondu en disant que l’on pouvait avoir des opinions totalement différentes sur le plan technique, comme l’a également souligné Jean-Pierre Fourcade.
Ma collègue Catherine Dumas et moi-même n’avions pas l’intention de prendre la parole. En effet, en tant qu’élu de l’opposition au sein de la collectivité parisienne et de la région, je suis quelque peu gêné, monsieur Repentin, de vous apporter des précisions : je pensais que vous étiez mieux placé que moi pour connaître les intentions des dirigeants de nos collectivités territoriales et que l’information circulait de manière plus naturelle dans les rangs de votre famille politique !
Le Grand Paris est une nécessité, que nous ressentons tous les jours, que ce soit dans les mairies d’arrondissement, à la mairie de Paris ou au conseil régional, et le Président de la République nous a invités à lancer ce débat. J’entends avec une certaine surprise les propos de ceux de nos collègues qui nous suggèrent d’attendre de connaître la position du Gouvernement. Pour ma part, je pense que notre rôle d’élus est de travailler sur ce sujet de notre propre initiative. J’ai d’ailleurs constaté, dans d’autres enceintes, beaucoup plus d’audace de la part de l’opposition s’agissant de projets innovants. Attendez d’entendre le secrétaire d’État chargé du développement de la région capitale si cela vous convient, mais, pour notre part, nous voulons avancer !
Je voterai donc avec plaisir le sous-amendement n° 282 rectifié de M. Dallier.