a observé que, depuis 2003, plusieurs grandes banques françaises avaient développé des activités de finance islamique à l'étranger, relevant qu'un tel développement nécessitait un effort financier, notamment pour définir des produits compatibles avec la Charia, validés par des comités ad hoc.
Pour ce qui concerne la France, il a indiqué qu'il n'existait pas d'obstacle juridique dirimant pour la finance islamique, même si des « frottements fiscaux » peuvent pénaliser cette branche. Dès lors, des opérations de banques d'investissement ont vu le jour ces dernières années, à un faible niveau. En revanche, il n'existe pas de demande significative pour des opérations de banque de détail. La France dispose d'ailleurs du meilleur taux européen d'inclusion bancaire, de l'ordre de 98 %, ce qui tend à montrer que les problèmes d'exclusion du système pour des raisons religieuses ne s'y posent pas. Il s'agira, toutefois, de suivre le succès rencontré par la démarche de certaines banques étrangères qui ont déposé des demandes d'agrément pour des opérations de banque de détail islamique en France.