a tout d'abord rappelé que les comptes du FRR, établis en valeur de marché, faisaient l'objet d'une certification par des commissaires aux comptes.
S'agissant de la mise en oeuvre de l'allocation stratégique, il a remarqué que l'on observerait, même en l'absence d'action du directoire, une déformation de la structure de l'allocation des actifs en fonction de l'évolution des marchés, ce qui nécessite la mise en place d'une allocation tactique à plus court terme. Il a précisé que le directoire pouvait faire varier la part des actions, à court terme, dans une fourchette comprise entre 51 % et 69 % de l'actif total du fonds.
Il a indiqué que le directoire avait neutralisé la position en actions à partir de mars 2007, puis s'était à nouveau exposé à compter de l'automne 2007. La position avait été gagnante dans un premier temps, jusqu'à la fin décembre 2007, puis la baisse des marchés avait conduit le Fonds à neutraliser progressivement sa position en actions. M. Antoine de Salins a noté que le FRR était aujourd'hui sous-exposé en actions et a estimé qu'au-delà de ces variations de court terme, seules les évolutions de long terme importaient.
Puis il a apporté quelques précisions sur la diversité géographique des actifs du Fonds, en indiquant que les trois quarts des placements du FRR étaient effectués en Europe, essentiellement au sein de la zone euro, dont 20 % en France.
Il a relevé que le FRR n'était pas contraint de privilégier les placements en France, même si ces derniers étaient quatre fois supérieurs au poids de la France au sein de la capitalisation boursière mondiale. Il a jugé important que le FRR effectue des placements au sein de différentes zones géographiques afin de maximiser ses résultats.
a ensuite indiqué que la résiliation, le 7 mai 2008, de deux mandats de gestion s'expliquait par l'insuffisance des performances financières constatées par rapport aux objectifs fixés et aux indices de référence.