Pourquoi le Gouvernement s'en tient-il au refus d'augmenter les impôts ? On nous a expliqué la différence entre la dette de crise et la dette sociale structurelle, mais le fond demeure : ce sont bien les assurés sociaux qui mettront la main à la poche, via l'augmentation de leurs cotisations ! Cela s'ajoute au gel du traitement des fonctionnaires dès cette année, qui annonce pour l'an prochain une véritable glaciation de l'ensemble des revenus du travail pour 2011 et 2012, comme il en va pour les retraites. Monsieur le ministre, notre débat va bien au-delà du financement de la dette sociale : quelle garantie apportez-vous aux salariés pour leur pouvoir d'achat ?