a remarqué que les pertes du système financier, dans la crise actuelle, avait été en quelque sorte « étatisées », du fait de l'intervention des banques centrales, alors que les profits auparavant réalisés par les acteurs du système étaient restés privés, ayant bénéficié de la libéralisation du secteur. Il a souligné le décalage entre ces profits et la part que le secteur financier représentait dans l'emploi comme dans la valeur ajoutée. En se demandant si la « financiarisation » de l'économie n'avait pas révélé ses limites, il a considéré que les régulations en place devaient être améliorées, par une action nécessairement engagée au niveau international. Par ailleurs, il a souscrit aux recommandations de M. Michel Aglietta en faveur du développement d'investisseurs institutionnels de long terme, parmi lesquels il a cité la Caisse des dépôts et consignations. Enfin, il a souligné que le ralentissement de la croissance, sur lequel débouchait la crise financière, appelait à des réformes structurelles, visant à restaurer la compétitivité nationale.