Monsieur Bérit-Débat, attention à distinguer le handisport du sport adapté ! Les acteurs y tiennent. ( M. Claude Bérit-Débat confirme.) Les aides du ministère ont nettement augmenté depuis 2003, sous l'impulsion de M. Lamour ; le nombre d'adhérents de la fédération Handisport a doublé, celui de la fédération du sport adapté a augmenté de 77 %. Reste que nous touchons seulement 5 % des personnes concernées. D'où ma volonté d'associer la société civile, c'est-à-dire les associations qui oeuvrent dans le handicap aux travaux de l'Assemblée du sport, pour progresser sur ce terrain.
Nous faisons en sorte que le handisport et le sport adapté soient mieux reconnus : ces sportifs ont été reçus à l'Élysée pour les voeux de début d'année, les primes olympiques ont été alignées sur celles des autres sportifs, le Président de la République a reçu les escrimeurs. Nous essayons toujours de recevoir les champions de handisport en même temps que les autres : dans l'athlétisme, il est d'ailleurs bien difficile de faire la différence ! Tout cela nous prend du temps, car la France gagne beaucoup de médailles : nous nous sommes illustrés ce week-end en taekwondo, et récemment aux championnats d'Europe de karaté.
En ce qui concerne les stades, l'enveloppe est en effet passée de 150 à 158 millions d'euros. Pour couvrir la différence, nous pensions puiser dans le fonds de roulement du CNDS - estimé à entre 50 et 70 millions d'euros -, et j'ai proposé au ministre du budget de déplafonner le prélèvement résultant de l'amendement Trucy.