En réponse, M. Christian Noyer a évalué cette somme à plus de 9 milliards d'euros aujourd'hui, et à plus de 8 milliards d'euros après la réforme qu'il venait d'évoquer. Il a indiqué que la caisse de retraites de la Banque de France étant dotée de 3 milliards d'euros, il restait donc près de 6 milliards d'euros à provisionner. Il a considéré qu'il serait possible de le faire d'ici à 2012, lors de la phase de rapprochement du régime de retraites de la Banque de France avec celui en vigueur dans la fonction publique d'Etat, sans que cela empêche la Banque de France de continuer à verser à l'Etat une partie substantielle de son résultat.