En réponse, M. Christian Noyer a considéré qu'il convenait de distinguer les simples délocalisations de production des délocalisations ayant pour fonction de permettre la conquête d'un marché, déplorant le retard pris par la France pour ce dernier type de délocalisations. Il a indiqué que la Banque de France avait vendu environ 40 tonnes d'or en 2004 et 160 tonnes d'or en 2005. Il a précisé que si le produit de ces ventes avait été conservé par la Banque de France, celle-ci avait placé les sommes correspondantes. Ce revenu serait intégralement récupéré par l'Etat à travers l'impôt sur les sociétés et le dividende versé par la Banque de France. A la fin du processus de vente, il devrait être de l'ordre de 200 millions d'euros par an.