Il faut bien comprendre qu'il ne s'agit pas du PMU, mais des centres équestres. Pour pratiquer l'équitation, il faut des chevaux. Au terme d'un long débat, il y a quelques années, nous avons obtenu un classement au taux réduit, qui a permis de créer 1 000 emplois par an. Le président de la Fédération française d'équitation (FFE), Serge Lecomte, peut en témoigner. Les centres équestres, qui apportent une animation en milieu rural et qui ouvrent les enfants des villes à la nature, ne roulent pas sur l'or. Une bonne moitié tire même le diable par la queue. La FFE a mené une étude d'impact : augmenter le taux mettrait un tiers d'entre eux en difficulté. Il s'agit à présent de les reclasser dans la bonne catégorie. Comprenez bien que je ne vise pas les haras privés. Ce serait au reste inutile : ils sont tous partis en Irlande, où la défiscalisation est totale. Même M. Lagardère n'y a pas résisté. Le problème des centres équestres est tout autre : ils ne sont pas délocalisables. Entend-on ou non leur permettre de se développer ? Je rappelle que la FFE est la troisième fédération sportive pour le nombre de ses licenciés, plus de 700 000, dont de nombreux enfants.