Nous sommes contraints de faire des économies. En tant que président d'une chambre de commerce, j'ai échoué à regrouper ses services administratifs et ses fichiers avec ceux de la chambre de métiers et de la chambre d'agriculture locales, et je regrette cet échec, car la mutualisation est aujourd'hui imposée d'en haut. Il n'est pas étonnant que les chambres territoriales et départementales soient inquiètes !
Celles-ci doivent conserver des compétences en matière de développement économique, car les premiers concurrents d'un département sont les départements voisins, et s'il ne se charge pas lui-même d'attirer les entreprises, personne ne le fera à sa place. En outre, la formation en alternance doit rester de leur ressort, car elles sont seules capables de trouver des entreprises susceptibles d'employer les jeunes en apprentissage.