a précisé que le plan de relance français nécessitait un effet immédiat, ce qui justifiait de travailler à une bonne articulation entre relance de la consommation, avec une stimulation instantanée de l'activité, et relance par l'investissement, dont les conséquences sur l'activité se trouvent généralement différées.
Puis, il a évoqué le débat sous-jacent de coordination des politiques économiques européennes. Il a ensuite estimé que les craintes de fuite par l'épargne en cas de relance de la consommation des ménages étaient excessives car les Français rencontraient des difficultés telles qu'ils s'orientaient vers les biens de première nécessité, à faible contenu en importations, et qu'aujourd'hui, le plus redoutable serait une explosion sociale.
Enfin, M. Bernard Angels, rapporteur, a confirmé à M. Jean-François Mayet que le contenu des exportations en importations était très élevé. En effet, il est devenu impossible de raisonner en circuit fermé et la frilosité sélective à l'endroit des importations ne peut plus être de mise. En réalité, les purs produits « franco-français » n'existent plus guère, les consommations intermédiaires faisant largement intervenir des biens importés, y compris pour les productions françaises exportées.