notant que les femmes étaient peu présentes au sein des conseils généraux, a estimé que le « ticket paritaire » serait une « formule acceptable », qui pourrait constituer un tremplin pour les femmes, même si le plus important pour elles était d'accéder aux fonctions politiques exécutives. Il a cependant considéré qu'il ne pourrait s'agir que d'une solution de transition, l'objectif étant à terme d'atteindre la parité.
a souligné les effets d'entraînement, dans toutes les communes, et pas seulement celles qui comptent plus de 3.500 habitants, de la loi du 6 juin 2000 sur la parité, qui a permis l'émergence des femmes dans les conseils municipaux, et donc leur candidature ultérieure aux élections cantonales. Il a toutefois fait observer que l'amélioration de la représentation des femmes posait pour les partis politiques la délicate question du sort des élus sortants, susceptibles d'être privés d'une nouvelle investiture qui pourrait être accordée, parfois de façon arbitraire, à une femme peut-être moins bien placée pour emporter l'élection. Il s'est en revanche déclaré favorable à un renforcement des pénalités financières. Enfin, s'agissant des structures intercommunales, il a noté que les femmes y étaient peu représentées, tout en faisant observer que certaines conseillères municipales étaient réticentes à siéger dans ces instances en raison d'une insuffisante disponibilité due aux contraintes de leur vie familiale.