a estimé qu'il convenait de mieux lutter contre le poids des traditions et des stéréotypes sexués, d'autant plus que ceux-ci sont parfois partagés par les femmes elles-mêmes, l'idée de l'égalité entre les sexes, si elle est aujourd'hui acceptée en matière professionnelle, ne l'étant pas toujours pour l'exercice de responsabilités politiques. Citant le cas du département de la Réunion, où il y a beaucoup moins de femmes que d'hommes parmi les adjoints au maire, elle a indiqué que certaines femmes ne s'estimaient pas suffisamment formées pour exercer des responsabilités politiques, et a souhaité la mise en place d'actions de formation destinées à tous les élus locaux. Elle a ajouté qu'à la Réunion, il n'y avait plus de femme maire depuis 30 ans, même si l'île compte aujourd'hui une femme députée sur cinq, deux sénatrices sur trois, une députée européenne et, surtout, une femme présidente du conseil général, de religion musulmane de surcroît, cas unique en France.