s'est félicité de la franchise des échanges entre parlementaires qui permet de progresser et de lever les incompréhensions. Il a rappelé que la France ne s'est pas opposée à la poursuite du processus de négociation et que deux nouveaux chapitres ont été ouverts sous la présidence française de l'Union européenne. Certes, il existe un certain nombre de chapitres sur lesquels des réserves ont été faites, mais beaucoup d'autres restent ouverts sur lesquels la négociation peut progresser utilement. Une partie des blocages peuvent également trouver leur origine dans la question de Chypre sans la solution de laquelle il risque d'y avoir une incompréhension des opinions. Les efforts du Président de la République, M. Abdullah Gül, et du gouvernement turc pour normaliser les relations avec l'Arménie sont un point très positif.
S'agissant de l'OTAN, le blocage est largement lié à la position chypriote. Pour la France, le point central est celui de la question des relations institutionnelles entre l'Union européenne et sa politique de défense, et l'OTAN. Pour l'instant, la Turquie s'est opposée à la création d'un comité informel entre les deux institutions. Il est parfaitement légitime que la Turquie souhaite participer à l'agence européenne de défense (AED).