Intervention de Sükrü Elekdag

Commission des affaires étrangères, de la défense et des forces armées — Réunion du 19 mai 2009 : 1ère réunion
Echange de vues avec une délégation de la commission des affaires étrangères de la grande assemblée de turquie

Sükrü Elekdag, député d'Istanbul, vice-président du groupe d'amitié Turquie-France :

a souligné que la cause des difficultés entre la France et la Turquie était due à deux questions : celle de l'adhésion et celle de l'Arménie. Il a rappelé les décisions juridiques prises à l'unanimité par l'Union européenne lors du Conseil d'Helsinki en 1999 pour reconnaître à la Turquie le statut de candidat et permettre l'ouverture de négociations. Jusqu'à la récente élection présidentielle française, la France avait été en faveur de l'adhésion de la Turquie. La nouvelle position de refus catégorique de l'adhésion défendue par le Président Sarkozy est contraire au droit. M. Sükrü Elekdag a rejeté les propositions de partenariat privilégié, qui ne visent, selon lui, qu'à pousser la Turquie à renoncer à l'adhésion.

Sur la question des événements qui se sont produits en Turquie en 1915, il a fermement condamné les lois mémorielles et s'est félicité de l'attitude du Sénat sur cette question et du récent rapport du président de l'Assemblée nationale, M. Bernard Accoyer, concluant au fait que ce n'est pas au Parlement d'écrire l'histoire.

Aucun commentaire n'a encore été formulé sur cette intervention.

Inscription
ou
Connexion