a rappelé qu'en matière pénale, l'urgence impose bien souvent d'accorder l'AJ d'office sous réserve d'une étude postérieure. Il a toutefois déploré que cette pratique fasse trop souvent peser la charge financière de l'AJ en totalité sur l'avocat, lorsque celui-ci ne parvient pas à se faire régler ses honoraires par un client ne bénéficiant finalement pas de l'aide.
Il a par ailleurs indiqué que les délais de paiement de l'AJ aux avocats à Paris étaient de deux à trois semaines. Il a en revanche regretté qu'en matière prud'homale les délais de jugement, de six à huit mois en moyenne, aient pour conséquence un paiement très tardif des missions d'AJ.