En réponse, M. Alexandr Vondra a déclaré que l'adhésion de son pays à la monnaie unique ne faisait aucun doute, mais qu'il subsistait une interrogation à propos de la date exacte de cette adhésion, compte tenu notamment des inconvénients issus de l'appréciation du cours de l'euro vis-à-vis du dollar. Cette adhésion devrait, en tout état de cause, intervenir dans un délai maximal de trois ans.
En revanche, il s'est déclaré hostile à une harmonisation fiscale à court terme, compte tenu des fortes différences de niveau d'imposition, notamment entre les anciens et les nouveaux Etats membres. Une telle politique, qui aurait un impact négatif sur la compétitivité et le dynamisme européens, n'est pas opportune, ni urgente.
Enfin, il a estimé qu'une réforme de la politique agricole commune était souhaitable, même si elle serait difficile à accepter pour les agriculteurs, qui, en France comme en République tchèque, ont beaucoup profité de cette politique.
Il a souligné que, dans les deux pays, les préoccupations relatives à l'aménagement du territoire devaient être prises en compte pour maintenir une agriculture responsable de la vie rurale. Il a souhaité rester vigilant face aux effets de modes, tels que celui qui avait engendré les biocarburants à présent concurrencés par des pays comme le Brésil.