a estimé que l'idée d'une Union pour la Méditerranée était nécessaire et tout à fait bienvenue, les projets concrets devant améliorer les relations entre la rive nord et la rive sud. Il a toutefois fait observer que la constitution d'un « club dans le club », dont les pays riverains retireraient l'avantage politique tout en le faisant financer par un cercle plus large, faisait peser un risque de difficulté avec nos partenaires. Il s'est interrogé sur le point de savoir si les bénéfices tirés de ce projet étaient réellement supérieurs aux inconvénients que représenterait une détérioration de la relation avec nos partenaires européens, et a considéré qu'il aurait peut-être été plus sage de s'appuyer sur l'Union européenne pour définir une politique plus partenariale à l'égard de la rive sud de la Méditerranée. Enfin, l'absence de prise de position publique du Royaume-Uni ne laissait pas augurer du plein accord de ce pays.