a indiqué qu'il intervenait en qualité de rapporteur sur la politique de voisinage au nom de la délégation pour l'Union européenne et sur l'Union pour la Méditerranée pour la commission des affaires étrangères, ce qui témoignait de l'intérêt du Sénat pour cette proposition. Après avoir partagé le constat de la nécessité d'une réanimation du processus de Barcelone, il a fait état de la crainte des Etats européens de voir la Méditerranée concentrer les crédits de la politique de voisinage. Il a considéré que cette politique, actuellement très bilatérale, pourrait évoluer vers une approche plus régionale, et a insisté, à ce titre, sur la légitimité de la notion de pays riverain, avec une forme d'association des autres Etats membres à inventer. Il s'est interrogé sur la place des coopérations sous-étatiques dans le projet d'Union pour la Méditerranée.