a déclaré partager les préoccupations exprimées par MM. Josselin de Rohan et Christian Cointat. Tout en reconnaissant que la Méditerranée avait effectivement été replacée au coeur des débats, il a souligné que les objections de l'Allemagne étaient des objections de principe tout à fait compréhensibles. Il a estimé que la méthode Monnet passait, certes, par des projets concrets, mais avec l'idée sous-jacente de l'intégration et que l'évocation de cette méthode suggérait ainsi l'idée d'une Union européenne « bis ». Il a considéré que l'Allemagne serait difficile à convaincre et s'est interrogé sur le maintien de l'adhésion enthousiaste des pays méditerranéens dans l'hypothèse d'une réaction négative de l'Union européenne. En effet, la France ne serait pas en mesure alors de répondre à leurs attentes sur le plan financier. Il s'est enfin interrogé sur la capacité d'une Union réduite à la Méditerranée à surmonter les difficultés qui ont bloqué le processus de Barcelone, considérant qu'il fallait toute la force et l'unité des Etats membres face aux difficultés de la région. Il a par conséquent insisté sur la nécessité impérative de trouver un accord avec l'Allemagne.