En réponse, M. Jean-Pierre Petit a estimé qu'à moyen terme le prix du pétrole demeurerait élevé, son prix d'équilibre ne devant être réduit par les nouveaux investissements qu'à partir de 2008 ou 2009. Il a jugé que les investisseurs ne croyaient pas à un retour de l'inflation, demeurée faible malgré l'augmentation du prix du pétrole, ce qui expliquait le faible niveau des taux d'intérêt à long terme. Il a estimé que ce dernier phénomène provenait également des normes prudentielles, qui poussaient les investisseurs à surpondérer les obligations publiques dans leur portefeuille. Il a considéré que l'inversion de la courbe des taux ne constituait pas, aujourd'hui, un bon indicateur avancé de la conjoncture, du fait en particulier du faible niveau des taux d'intérêt. Il a jugé que l'aplatissement de la courbe des taux n'était pas une bonne nouvelle pour les banques.