a indiqué que les principaux pays pouvaient schématiquement être répartis entre trois zones : une zone à 8 % de croissance, comprenant la Chine et l'Inde ; une zone à 4 % de croissance, comprenant les Etats-Unis ; et une zone à 2 % de croissance, comprenant l'Europe occidentale. Il a souligné que 70 % des brevets déposés dans le monde l'étaient aux Etats-Unis. Il a considéré que le faible taux de change de la monnaie chinoise et la contribution de la Chine au financement du déficit extérieur des Etats-Unis formaient un tout indissociable.
Il a indiqué que sa prévision de croissance de l'économie française en 2006, de 1,9 %, s'appuyait sur l'hypothèse d'une flexibilité accrue du marché de l'emploi, dont l'impact sur la croissance était évalué à environ 0,2 point.
Il a considéré que si l'Europe faisait partie de la zone à 2 % de croissance, c'était en particulier à cause du faible développement de ses PME, à l'origine d'une faible innovation.