Les demandes de passeports en urgence aboutissent toujours chez le maire... Avec le passeport électronique, on pouvait les satisfaire en 24 heures. Ce n'est plus possible avec le passeport biométrique car, nous dit-on, les délais matériels sont incompressibles. Est-ce vrai ?
Les gains de productivité et les économies d'échelle permettront-ils de diminuer le prix du timbre ou profiteront-ils à la collectivité ?
Dans ses comparaisons internationales, la Cour des comptes cite essentiellement des pays non communautaires. Or, c'est l'Union européenne qui nous intéresse.
On nous dit que, pour les procédés de fabrication, nous sommes les meilleurs et les moins chers. Lorsque nous aurons, un jour, un passeport Schengen, il faudra utiliser nos procédés, et la mutualisation des moyens des consulats des différents Etats membres de l'UE permettra d'énormes économies ; il y là une ressource propre qui pourrait rapporter à l'Europe de 500 millions à 1 milliard d'euros.