Intervention de Patrick de Carolis

Commission des affaires culturelles, familiales et sociales — Réunion du 17 octobre 2006 : 1ère réunion
Audiovisuel — Contrat d'objectifs et de moyens de france télévisions - Audition de M. Patrick de Carolis président-directeur général de france télévisions

Patrick de Carolis, président-directeur général de France Télévisions :

a indiqué qu'un effort remarquable avait permis de dépasser les objectifs du plan « Synergia » grâce à des économies, dites « extérieures », portant sur l'achat groupé de programmes et une meilleure harmonisation entre les chaînes. Il a ajouté que le nouveau plan d'économies de gestion, intégré au COM 2006-2010, proposerait à l'Etat actionnaire de poursuivre les économies de gestion par la mise en synergie interne optimisant le travail des collaborateurs, l'organisation du groupe et la mise en place de nouveaux outils de gestion. Il a précisé qu'un tableau de bord, permettant de connaître la situation précise de chacune des chaînes du groupe, dégagerait de nouvelles marges de manoeuvre financières, et qu'un effort devait être fait pour uniformiser les moyens techniques des chaînes, France 2 et France 3 n'utilisant pas aujourd'hui des matériels compatibles.

Il a observé que la renégociation du contrat avec Télédiffusion de France (TDF) avait permis des économies non négligeables, la diffusion analogique revenant à 190 millions d'euros par an, et la diffusion numérique atteignant en 2011, en régime plein, 43 millions d'euros par an.

a estimé que des économies pouvaient également être réalisées grâce à un dispositif de départs volontaires anticipés à la retraite concernant les personnels ayant plus de 60 ans et ayant le nombre d'annuités leur assurant une retraite complète. Ce dispositif sera fondé, d'après les études en cours, sur un principe de double volontariat de l'entreprise et des salariés et fera l'objet de discussions avec les partenaires sociaux. Le nombre maximum de salariés concernés serait de 600, sans que l'on sache à l'heure actuelle combien choisiraient cette option ; dans un souci d'équilibre financier et d'amélioration du Groupe, ils ne seraient potentiellement pas tous remplacés..

Il a souligné que la redevance audiovisuelle était une recette publique « vieillissante » qui rendait indispensable la modernisation des ressources propres de France Télévisions. Il a rappelé que les recettes publicitaires représentaient un tiers du budget du groupe, soit 800 millions d'euros en 2006, contre un objectif fixé à 776 millions d'euros qui semblait déjà audacieux puisqu'il impliquait une augmentation de 3,3 % par rapport aux recettes publicitaires enregistrées en 2005. Il a constaté que l'exploitation des droits dérivés des créations financées par France Télévisions n'était pas possible à ce jour.

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