a souligné que France Télévisions devait se trouver à l'avant-garde en matière de formats et de programmes. Il a rappelé, à cet égard que, si le service public avait été pionnier en matière de programmes de 52 minutes, il n'avait pas pour autant renoncé à diffuser et à cofinancer des oeuvres audiovisuelles plus ambitieuses.
Après avoir estimé que la télévision continuerait à proposer des programmes fédérateurs, il a indiqué que France Télévisions demeurait un des soutiens les plus importants du cinéma français, tant en termes de diffusion qu'en termes de coproduction. Le groupe mène notamment une politique volontariste en direction des jeunes talents.
Insistant sur l'érosion des audiences réalisées par les longs métrages programmés aux heures de grande écoute, il a appelé de ses voeux un assouplissement de la réglementation relative à la programmation des films. Il a considéré qu'il était temps d'adapter le cadre réglementaire au développement des nouveaux supports tels que le DVD ou la vidéo à la demande et à la multiplication de chaînes satellitaires échappant à ce type d'obligations.