a indiqué que le régulateur et le Gouvernement travaillaient en parallèle, en association avec les professions financières, et que la doctrine de transposition consistait à suivre le plus fidèlement possible le texte de la directive et à n'introduire de dispositions spécifiquement françaises que dans la mesure du strict nécessaire et des éventuelles options nationales ouvertes par la directive.
Il a néanmoins estimé que cette nouvelle législation était susceptible de créer d'importantes difficultés pour le régulateur boursier, en particulier au regard des abus de marché, si les intermédiaires financiers venaient à exploiter les nouvelles facultés concurrentielles et à recourir largement à des plates-formes de négociation autres que les marchés réglementés. Cet enjeu majeur posait la question d'une mise en réseau, à l'échelle européenne, des informations dont disposaient les régulateurs nationaux, ce qui se révélait délicat à mettre en place, tant au plan financier que technique.