a indiqué que les modalités de détention des sociétés ou fonds d'investissement constituant les membres de l'AFIC étaient très diverses. Les sociétés d'investissement telles qu'Eurazeo appartenaient ainsi à leurs actionnaires, individuels, familiaux, ou issus du marché boursier lorsqu'elles étaient cotées. En réponse à M. Jean Arthuis, président, qui s'interrogeait sur la part des actionnaires stables au capital d'Eurazeo, il a précisé que ces derniers représentaient environ 40 % du capital et 50 % des droits de vote.
Il a ajouté que l'essentiel de la profession était constitué de fonds, dont les capitaux étaient apportés par des souscripteurs individuels et institutionnels, tels que les banques, les fonds de pension, les caisses de retraite et les compagnies d'assurance. A la différence des sociétés d'investissement, la détention du capital d'un fonds n'emportait pas le contrôle de la société de gestion de ce fonds. Ces sociétés de gestion étaient, en effet, généralement des sociétés de personnes ne requérant que peu de capital, qui était détenu par les associés, et pouvaient être totalement indépendantes ou liées à un acteur financier tel qu'une banque, un assureur ou une société de gestion étrangère.
Il a jugé que la qualité d'une équipe de gestion reposait, avant tout, sur son réseau et sa connaissance des dossiers, qui déterminaient le volume du « deal flow », soit le flux d'affaires, véritable facteur-clef de succès de la profession. La qualité de ce flux d'affaires - qui s'inscrivait dans une tendance à la spécialisation par secteur d'activité - était liée à l'expérience des gestionnaires, à leur connaissance personnelle des opportunités d'investissement, comme aux dossiers parfois transmis par les banques d'affaires.