a considéré qu'au-delà du cas particulier évoqué, il était avéré que certains groupes industriels créaient « leur propre mauvaise graisse » par un train de vie somptuaire et des dépenses de fonctionnement excessives, de nature à les rendre plus vulnérables à des acquisitions hostiles. Dans ce contexte, les montages caractéristiques du LBO contribuaient à assainir des sociétés mal gérées. Il a déploré, en outre, le caractère parodique des assemblées générales d'actionnaires de certaines sociétés cotées, durant lesquelles l'accent était mis sur les apparences de la gouvernance, des sujets relativement anecdotiques, et la promotion d'administrateurs indépendants qui ne réunissaient pas toutes les garanties de compétence, au détriment du débat sur la question fondamentale de la stratégie et de la gestion de la société.
Puis, en réponse à une observation de M. Jean Arthuis, président, sur les pratiques abusives de rachat par les sociétés cotées de leur propre capital dans un objectif de relution du bénéfice par action, il a estimé que ces rachats d'actions étaient légitimes, dès lors qu'ils demeuraient bornés. Il a indiqué que les entreprises devaient poursuivre un objectif d'optimisation du coût de leur capital, et qu'il pouvait, dès lors, se révéler préférable de rendre une partie de ce capital aux actionnaires, plutôt que de l'investir dans des projets insuffisamment rentables.