a constaté que M. Patrick Sayer se présentait comme le régulateur de sa profession et le défenseur de l'investissement à moyen terme, et s'est demandé si cette posture pouvait résister au mouvement contemporain de financiarisation à l'échelle mondiale et de pression court-termiste. Evoquant les propos tenus par M. Michel Prada, président de l'Autorité des marchés financiers, lors de sa récente audition par la commission, sur l'utilité que pouvaient présenter les « hedge funds », il a souhaité connaître son opinion sur l'impact de ces fonds, dans la mesure où ils pouvaient être perçus comme une dérive ou, au contraire, comme les acteurs d'une profitable « redistribution des cartes ». Puis il a admis que les Français manifestaient une préférence pour l'épargne longue sans risque, et s'est demandé si l'action de l'Etat tendait à privilégier la rente et une économie qui serait moins dynamique, mais plus sûre.