a insisté sur le fait que la plupart des entreprises françaises n'étaient désormais plus confrontées à un marché exclusivement domestique, mais insérées dans une concurrence internationale, et qu'il importait d'accepter cette « nouvelle donne », ainsi que la mobilité croissante des produits et des informations, dont participait la révolution d'Internet. Il a constaté que les marchés financiers disposaient de liquidités en abondance, qui étaient alimentées par la croissance de l'économie chinoise et le recyclage des revenus du pétrole et des matières premières. Ces liquidités tendaient logiquement à se positionner sur les produits financiers offrant le rendement le plus attractif, au rang desquels figuraient les « hedge funds », créant un effet d'éviction des placements plus traditionnels. Il a également reconnu et fait remarquer la qualité et le très haut niveau des profils de nombre de gérants de fonds spéculatifs, et a suggéré que la commission puisse rencontrer de tels professionnels.
Il a considéré que le capital-investissement, à la différence des fonds spéculatifs, permettait de réintégrer une vision de moyen terme dans les anticipations des agents, selon une logique comparable à celle mise en oeuvre par les holdings et sociétés familiales durant la première moitié du vingtième siècle.