a estimé qu'une suppression des contrats aidés du secteur non marchand aboutirait à une augmentation sensible de la durée du chômage et à des difficultés accrues pour le retour à l'emploi de personnes qui, de fait, s'en trouveraient encore plus durablement éloignées. Concernant la nécessité d'une formation, elle a jugé qu'elle variait selon les besoins de la personne et que des actions de validation des acquis de l'expérience ou des bilans de compétence pouvaient s'avérer, du moins dans le secteur marchand, aussi adaptées que des formations, lesquelles, en définitive, ne constituaient pas la « panacée ». Par ailleurs, les 80 % à 85 % de bénéficiaires d'un CIE demeurant dans l'entreprise se trouvaient éligibles au plan de formation, et il ne paraissait donc pas justifié que l'Etat apporte une contribution supplémentaire à un secteur, celui de la formation professionnelle, qui drainait déjà 24 milliards d'euros par an.