Vos propos n'incitent guère à l'optimisme. Alors que le Président de la République avait subordonné le retour plein et entier de la France au sein des structures de commandement de l'OTAN à des avancées substantielles de la défense européenne, on constate aujourd'hui l'absence de tout véritable progrès de la PSDC.
Après cette remarque, je souhaiterais vous poser trois questions.
Qu'en est-il de la mise en place d'un véritable Conseil des ministres de la défense européens ?
Quelles sont les perspectives concernant la création d'un quartier général européen permanent ?
Enfin, où en sommes-nous en ce qui concerne les relations entre l'Union européenne et l'OTAN ? J'ai relevé les propos tenus par le Secrétaire général de l'OTAN, lors de sa rencontre le 25 mai dernier avec la Haute représentante pour les affaires étrangères et la politique de sécurité, selon lesquels l'Union européenne devrait permettre la participation de pays tiers à la PSDC, y compris la participation au processus de décision, en faisant référence à la Turquie. Je n'ai toutefois pas eu connaissance de la réponse de l'Union européenne à cette proposition.