En réponse à M Jacques Gautier, M. Laurent Collet-Billon a déclaré que les contrats d'exportation de Rafale étaient des contrats de gouvernement à gouvernement et que, pour l'instant, trois prospects sérieux étaient en négociation avec la France : les Emirats Arabes Unis, la Libye et la Grèce.
S'agissant des opérations en Afghanistan, il a indiqué que pour répondre aux besoins des opérations d'aujourd'hui, la DGA avait recours aux acquisitions en « urgence opération » (moyens de protection du combattant et des véhicules notamment). Ces opérations restent limitées en tout cas par rapport à la pratique britannique, d'autant que chaque acquisition en urgence opérationnelle est faite sur le budget du ministère sans contrepartie. Néanmoins, il faut s'attendre à une augmentation des opérations d'urgence. La DGA s'efforce d'avoir des retours d'expérience effectués directement par des ingénieurs de l'armement, afin d'accroître sa réactivité dans la réponse adressée aux besoins des armées. Il a déclaré qu'il n'était pas opposé à la mise en oeuvre progressive de certains programmes dont la mise au point finale demande du temps, comme par exemple le programme FELIN.
En réponse à M. Jean-Pierre Chevènement, il a indiqué que le passage du LRM (lance roquettes multiples) au LRU (lance roquettes unitaires) résultait de l'application de nos engagements internationaux et, en particulier, de la convention interdisant l'utilisation d'armes à sous-munitions. Le LRU, commandé à 26 exemplaires, n'équipera a priori qu'un seul régiment. S'agissant des VBCI, les 650 véhicules commandés permettront d'équiper huit régiments. Enfin, en réponse à M. Jean-Louis Carrère, il a indiqué que le Rafale serait prochainement doté des pods Damoclès.